Si la première idée de débuts fermés figurait déjà dans le Manuscrit de Göttingen (écrit vers la fin du xv siècle), leur usage n'a été consacré qu'à partir de leur emploi par Wilhelm Steinitz au Tournoi d'échecs de Vienne 1873. Historiquement, et très schématiquement, ont été popularisés d'abord les débuts ouverts, puis les débuts semi-ouverts (notamment la défense sicilienne après le Traité de Lucena), puis les débuts fermés, les débuts semi-fermés et les ouvertures de flanc (ouverture anglaise, Début Réti, etc.).
Dans son ouvrage "le bréviaire des échecs" (Livre de Poche) le GMI Xavier Tartakover donne une définition très intéressante des débuts ouverts et fermés.
Il précise: "Si restreinte qu'elle soit, la catégorie des débuts ouverts est surtout soumise aux recherches de la théorie, parce que le corps à corps immédiat , rempli de menaces directes, se prête mieux aux analyses exactes, bien que détaillées, que le "louvoiement" prudent qui est propre aux débuts fermés".